Northern Star Corporation / NSC

Système Hadès
Quadrant E5

5 cargos civils accompagnés de 3 chasseurs traversent le système…

Membre d’équipage : “Capitaine ? On aurait pas dû accepter ce contrat, cette zone a mauvaise réputation..”

Capitaine : “Fermez la et restez concentré. Escorte ? Check de vos scanners, je ne veux pas être surpris. On est plus très loin du point de rendez-vous avec le commanditaire. Une fois la cargaison livrée, on se tire de ce système.”

Escorteur : “Compris capitaine, check dans 3, 2, 1.. Rien à signa.. Un champ d’astéroïde est répertorié dans le secteur ?”

Capitaine : “Navigateur ? Vérifiez.”

Membre d’équipage : “Négatif Capitaine.”

Escorteur : “Il s’agit d’un groupement de vaisseaux en mouvement dans la zone. Je reçois les codes d’identification du commanditaire.. Mais pourquoi ils sont aussi nombreux ?”

Capitaine : “J’en sais rien, notre corporation qui nous a refilé le contrat nous a juste donné les caisses avec interdiction de les ouvrir, ou même de les scanner. Il y avait des formulaires officiels accompagnés me certifiant qu’il ne s’agissait pas de contrebande, pour ce que j’en sais, ça pourrait être des trucs genre Secret d’État. Bref, ils veulent peut être simplement sécuriser la cargaison, comme l’a dit l’autre demeuré, le secteur est pas vraiment fréquentable…”

Quelques minutes plus tard.. Les vaisseaux non-identifiés se mettent en place autour de la formation de transport.. Une dizaine de chasseurs accompagnant des transporteurs blindés approchent silencieusement. Une seule voix parle sur le canal vocal, laconique, répondant par monosyllable aux questions.

Les vaisseaux se positionnent aux côtés de la formation civile. Les transporteurs finissent leurs manoeuvres d’arrimage avec leurs homologues civils.

Capitaine : “A tous les transports : préparez vos sas. Afin qu’ils puissent inspecter et récupérer la cargaison.”

Escorteur : “Euh.. Capitaine ?”

Capitaine : “Fermez là un instant, ils arrivent.”

Escorteur : “Capitaine ! Leurs escorteurs à eux ne sont pas en train de surveiller le périmètre, ils sont répartis en trois groupes de trois chasseurs, chaque groupe tourné vers les membres de l’escorte.”

Capitaine : “Restez en eveil, préparez-vous au cas où à activer vos contre-mesures…”

Le chuintement du sas d’arrimage survient.. Des bruits de bottes frappant le sol métallique du transporteur principal survient dans la coursive 4. Le capitaine se lève, ordonne à son Navigateur se surveiller la passerelle pendant qu’il va réceptionner les “invités.

Silence radio des autres transporteurs

Le fringant Capitaine, un vieux pistolet laser accroché dans le holster de sa ceinture se dirige à l’encontre d’un groupe de 5 hommes en noir, tous portant des casques pour environnement de combat. Celui qui semble être l’officier en charge du groupe s’avance, sans rien dire et tend un data-bloc. Le Capitaine pose sa main dessus, une tonalité survient ainsi qu’une lumière douce et verte apparaît sous la main du Capitaine.

L’officier acquiesce de la tête, et d’un geste de la main, ordonne à ses hommes de décharger la cargaison. Les 4 hommes disparaissent dans le couloir d’arrimage.

L’officier reste dans la coursive 4, semblant consulter son data-bloc. Le capitaine retourne à la passerelle et s’adresse sur le canal vocal de la formation civile.

Capitaine : “Ok, ils ont leur cargaison.. Pas très causants ces gars là… Une détonation sourde se fait entendre

Putain, qu’est-ce qu’ils branlent ?!”

Le capitaine se retourne, pour voir son Navigateur s’effondrer sur le sol, la poitrine fumante et perforée, il sort instinctivement son arme. Un tir le frôle et touche le mur à côté de lui. Il riposte, brûlant le casque et le crâne de l’officier traître.

Escorteur : “Ils ouvrent le feu ! Evitez ! Escadrille, post-combustion, Himmelman et passe-roquettes. Passez aux mitrailleuses !”

Les trois chasseurs civils se dispersent, effectuent un demi-looping suivi d’un demi-tonneau. L’un des chasseurs explose avant même d’effectuer une partie de la manoeuvre. Les chasseurs survivant engagent le combat en louvoyant , les salves de lasers et de projectiles s’en-suivent, s’écrasant sur les boucliers de transporteurs ou se dispersant dans le vide sidéral.

Transporteur 2 : “On se fait massacrer ! Ils tuent l’équipage !”

Transporteur 3 : “A L’AIDE ! A L’…”

Transporteur 4 : Grésillement, détonations sourdes, borborygmes haineux…

Transporteur 5 : Cris de douleurs, hurlements…

Le Capitaine court à perdre haleine, des bruits de bottes se rapprochent depuis le couloir d’arrimage. Il s’élance vers l’ouverture, tire une rafale de son pistolet pour ralentir les arrivants et ferme le sas d’un coup de poing sur le panneau d’urgence.

Capitaine : “On les a repoussé, transporteurs encore actifs : QUITTEZ LA ZONE ! BOUGEZ DE LA BORDEL !”

Escorteur : “J’ai perdu mes ailiers, je peux plus les retenir, il faut se barrer de là Capitaine !”

Transporteur 4 : “Capitaine, il ne reste plus que moi et Mikhail, les autres sont morts, je commence à charger l’hyper-drive !”

Transporteur 5 : “Ils sont tous morts, Bruce est gravement touché, je vous suis !”

Les transporteurs 2 et 3 flottent dans l’espace, l’intérieur du cockpit brièvement illuminé de temps à autres, on peut imaginer les exécutions sommaires et les blessés achevés. Les vaisseaux restants commencent à fuir, l’escorteur éjectant tous ses dispositifs de contre-mesure pour éviter une éventuelle interception. Les débris des chasseurs éventrés ou explosés se dispersent lentement sur le lieu de l’affrontement, de plus en plus faiblement éclairés par les lumières des réacteurs des vaisseaux…

Au retour dans les systèmes sécurisés, un message est transmis au Capitaine par sa corporation : “Vous n’avez pas livré la marchandise, le contrat stipulait que la marchandise était sous votre responsabilité, vous êtes sommé de payer les pénalités s’élevant à 500% du montant du contrat.”

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Nous étions autrefois marchands et gardes pour une grande corporation.
Nous avons été trahi…
Nous n’avons plus d’autre allégeance qu’envers nous-mêmes.
La richesse est notre motivation, la gloire notre étoile polaire.

En 2940, quelques braves âmes ont décidées de se relever de l’implacable trahison de nos anciens supérieurs pour créer cette organisation, basée sur la discipline, la camaraderie et l’élitisme. Deux ans ont passés, nous commençons à nous élever, petit à petit.
Nous serons légions, nous serons glorieux.